Coeur

Une approche globale du cœur

Marie GLEMIN

L'homme est microcosme reflet du microcosme, le soleil source de l'énergie vitale, astre central au milieu des planètes est présent par son énergie au cœur de toute la création, de même la vitalité de l'être humain est ce cœur physique au centre de son organisme et cette énergie conscience irradiée par le cœur dans toutes les cellules du corps, la fréquence moyenne des battements 72 pulsations par minute étant intégrée dans un rythme solaire.

Essayons de porter plusieurs regards pouvant ouvrir à une meilleure connaissance (co-naissance) du cœur sachant que comme le dit le Petit Prince de Saint-Exupéry, "on ne voit bien qu'avec le cœur, l'essentiel est invisible pour les yeux".

Vision Physique : le cœur est une pompe

Le cœur est considéré comme une pompe refoulant le sang dans des canalisations les artères, les valvules cardiaques étant des soupapes laissant passer le sang dans un sens. Les liquides se déplacent des hautes pressions vers les basses pressions. La force d'aspiration exercée par le cœur lors du relâchement (diastole) après la contraction (systole) ainsi que les moteurs auxiliaires muscles des jambes qui en se contractant exercent des pressions sur les veines et poussent le sang vers le haut, ne suffisent pas à expliquer le retour veineux. Le travail fourni par le cœur, muscle de 300 g de la grosseur d'un poing serait comparable à une force capable d'élever en 24 heures un poids de 20 kg à 500 tonnes (suivant l'activité) à une hauteur d'un kilomètre. De plus, la circulation capillaire ne répond pas à une loi mécanique, mais apparaît obéir aux mêmes forces que la sève dans les végétaux, circulation lente qui est alors accélérée rythmiquement par le cœur pour répondre aux besoins. La pompe cardiaque n'est donc pas la seule responsable de la mise en mouvement du sang, et l'on pourrait envisager que le sang fait mouvoir le cœur, en cela le développement embryonnaire peut permettre d'appuyer cette hypothèse.

Vision Embryologique : système de perception interne-externe

Les vaisseaux sanguins se forment au début de la troisième semaine dans le mésoblaste à l'extérieur de l'embryon. A la fin de la troisième semaine les deux tubes cardiaques fusionnent pour former le cœur primitif.

Les battements cardiaques s'établissent donc après la circulation. Le système vasculaire, sorte d'antenne, peut percevoir des ondes gravitationnelles 10 à 38 fois plus faibles que les ondes électro-magnétiques. Le mésoderme cardio-vasculaire a une activité rythmique à trois semaines avant que le neuro-ectoderme (peau, système nerveux) ne soit formé. Le mésoderme est porteur d'une information plus originelle et établit le contact avec l'univers utérin (interne) et l'extérieur  : les vaisseaux sanguins rejoignent le cœur primitif en provenance de l'embryon, du pédicule de fixation (futur cordon) du chorion (futur placenta) et du sac vitellin (continuité avec intestin primitif) ; le système cardio-vasculaire apparaît comme un système de perception et de liaison intérieur-extérieur), et le cœur, comme un organe contractile sensible et adaptable au comportement du sang.

Vision sensitive : cœur, centre de croisement ciel/terre

Le cœur est un organe en forme de triangle pointe vers le bas (les hiéroglyphes égyptiens le figurent en vase donc comme une structure d'accueil) incliné vers la gauche (même axe que le soleil par rapport à la terre), le cœur par sa position, fait figure de médiateur situé à mi-chemin entre ciel et terre – tête et ventre, par sa structure il symbolise cette rencontre de la terre (4) et du ciel (3) :

4 cavités : 2 oreillettes (écoute vers le haut) 2 ventricules (écoute vers le bas)

3 tissus : endocarde, myocarde, péricarde correspondants respectivement aux 3 tuniques des vaisseaux : intima, média, adventice.

Le chiffre 12 (3 × 4) symbolise le déroulement cyclique spatio-temporel de l'univers et mène à la connaissance spirituelle.

Le cœur est situé dans l'espace limité entre les 12 côtes et les 12 vertèbres dorsales.

Le chakra du cœur est un lotus à 12 pétales.

Dans les traditions :

12 travaux d'Hercule pour arriver au centre de l'être.

12 chevaliers de la table ronde autour du Roi Arthur.

12 Apôtres autour du Christ.

12 tribus d'Israël.

12 mois, 12 signes du Zodiaque.

si le Maître (le cœur) ne répand pas sa lumière, les 12 charges sont en péril (SU-WEN)

Le cœur est :

la demeure de Brahma (Inde)

Le Trône de Dieu (Chrétiens)

Organe Royal (NEI_KING)

Les expressions populaires : avoir bon cœur, le cœur gros, un cœur d'or, un cœur de pierre, le cri du cœur, parler au cœur, etc., ainsi que les mots dérivés : concorde, courage, contre-cœur, cordial, accorder etc. indiquent le siège des sentiments. Chacun sait que les émotions accélèrent les battements du cœur et qu'un choc émotionnel peut occasionner un infarctus du myocarde.

Le cœur centre vital assurant la circulation, siège des sentiments pour l'Occident, des pensées pour PASCAL "les grandes pensées viennent du cœur" est d'une nature encore plus subtile pour la tradition chinoise.

Vision chinoise : cœur, muscle/entité spirituelle.

Le cœur se dit XIN, il est représenté par l'idéogramme qui signifie cœur mais aussi esprit, intelligence, sentiment, attention.

L'idéogramme représente un cœur ouvert en haut (il communique avec le ciel) et est considéré comme médiateur entre puissances célestes et toutes les instances de l'organisme, témoin éminent de vie. D'après les textes :

  • Ling-Shu

Le cœur est le grand maître des 5 Zang (organes) et des 6 Fu (entrailles), le lieu de résidence des Jing SHEN (Esprit vital animateur de l'Essence)

L'œil est le messager du cœur, la langue est le bourgeon du cœur.

  • Su-Wen

Le cœur est le tronc d'enracinement de la vie, lieu des changements qui se font par les Esprits.

Tout le sang (logis de l'âme) dépend du cœur.

Le cœur commande les XUE MO (vecteurs d'énergie donnant l'animation aux vaisseaux sanguins).

Le cœur a charge de Seigneur et de Maître, la radiance lumineuse des Esprits en procède.

  • Livre des Rites

L'homme possède par nature sang et souffles, un cœur qui permet la connaissance, l'affliction comme la joie, l'allégresse comme la colère etc.

Le cœur : Feu, Prince-Souverain (endocarde, intima des vaisseaux) retiré à l'intérieur communique avec l'extérieur par le Maître-Cœur, Feu-Ministre (myocarde, média des vaisseaux, péricarde, adventice des vaisseaux)

Le Souverain cœur (XIN) agit par son ministre Maître-Cœur (XIN BAO LO) partout. Le Maître-Cœur correspond aux réseaux tissulaires graisseux et musculaires autour du tube cardiaque primitif, il joue un rôle d'intermédiaire entre cœur et reins et équivaut au système orthosympathique.

17 vaisseau conception (17 V. C. est un point situé sur le méridien au milieu du thorax, localisé sur la partie antérieure et médiane du corps) : TAN-ZHONG, point au milieu de la poitrine, maître de l'énergie, point Mo du Maître-Cœur, Mer des Souffles est le Palais Impérial par quoi le Cœur commande, il correspond à la zone du quatrième chakra, chakra du cœur.

 

Le cœur a l'intelligence de tout ce qui se passe dans le corps, sa circulation dynamique est comparable au mouvement de la vie : donner engendre recevoir et inversement comme la diastole suit la systole, l'expansion de l'univers sa contraction. L'homme vivant au rythme du cœur vrai est ainsi en possession de soi et de l'univers, action pour atteindre le non-agir, libre circulation des souffles, écoute permanente de ce mouvement qui se déroule. Le pouvoir du cœur permet le rétablissement de l'équilibre, la juste analyse des pensées et des sentiments, et ainsi comme au premier moment il est dans le calme absolu. Le cœur n'a pas un tempérament de gagnant ou de perdant, il bat dans l'ordinateur cosmique, le champ de pure potentialité, de pure connaissance et du pouvoir infini d'organisation et prend toute chose en compte. Les individus que nous sommes sont autant de cœurs où viennent se croiser les influx du ciel et de la terre, et le cœur de l'homme est le cœur du cœur de l'univers. Pour terminer voici le message donné dans "Les Dialogues avec l'Ange".

"Le battement du cœur de l'univers est un avec le battement de ton cœur, chaque organe est l'image d'une force de l'univers et c'est d'elle qu'il reçoit sa force."

Cœur de l'univers. Atome physique ultime.

 

Muscles et fibres en spirale du cœur humain

 

Similtudes de forme entre l'embryon humain et le cœur adulte

 

Section de l'embryon

 

Bibliographie

Diagnostic en médecine chinoise – Editions Auteroche

Le secret de la maison des Ancêtres – Editions Tredianel

Aperçus de médecine chinoise – Editions Desclee de Brouwer

Les mouvements du cœur – Editions Desclee de Brouwer

Su-Wen – Editions Maisonneuve

Embryologie – Tuchmann-Duplessis

Médecine Anthroposophique – Editions Triades

Dictionnaire des Symboles – Editions Laffont

Au cœur de l'humain – Bothm-Krishnamurti – Editions de Montagne

La spirale mystique – Editions Chêne

Les 7 lois spirituelles du succès – Chopra – Editions Aventure secrète

Dialogues avec l'Ange – Editions Aubier.


La spirale au cœur de l'humain

Poème de Marie-Louise AUCHER

Comme une goutte de silence est tombé le germe de vie
Comme une larme de synthèse, comme une perle humaine
Dans le mystère ignoré de tous tu attends ma certitude
Ne te retourne pas ! Ne regarde plus la lumière dont tu sors !
N'aie pas peur ! Ce passage est court et bientôt tu te reposeras
Confiant en mon sein, sans souci.
Mon tout petit, douce framboise tendre, sang de mon sang,
Brasier de vie, coquillage et corail,
Dans l'ombre, tu te gonfles de vigueur
Bleu entre l'été du ciel et la mer d'émeraude
Impassible et paisible, tu baignes en ces reflets
Il bat ton cœur, il bat à ton rythme et non pas au mien
Entrelacs d'orchestre ! Ton cœur et mon cœur
Tournent en spirale autour l'un de l'autre
Et au centre toi, tu écoutes ! Mais oui c'est déjà la musique
Car ton sang et le mien bruissent, affluent, refluent.
L'énergie glisse en tes canaux précieux
Un chant de fête tourne en spirale
Et toi tu le danses lorsque je t'écoute
Comme les forêts vertes, l'arbre de ta vie est planté
L'arbre du jardin... tu reçois l'inspir, vent de boucles blanches
L'inspir sera ta vie secrète, ô fils d'homme.
Ce mois-ci, enfant, c'est celui de la sagesse
Ta droite et ta gauche se rassemblent
Pour l'équilibre du milieu
La vie t'appelle, viens voir le soleil des hommes
Viens goûter le sommeil de leurs nuits
Viens respirer tous nos souffles,
Viens, la terre t'attend !


Cœur et énergétique face au defis du xxie siecle

Dr Michel BERCOT

Présentation du livre

Pour les sensitifs, le corps énergétique fait partie de la réalité quotidienne ; ils le perçoivent par le toucher ou la vue comme un champ d'énergie qui émane du vivant ; thérapeutes, ils ont rapporté des résultats étonnants, obtenus sur les maladies grâce à son approche. Ce livre veut aller plus loin ; il explore "comment" cela marche et surtout comment la reconnaissance du corps énergétique restera l'un des grands tournants dans l'histoire de notre civilisation, éclairant tous les domaines sans exception.

Il découvre en lui le Cœur du vivant, la vraie structure invisible qui "bat" derrière tout ce qui existe, ce qui anime l'objectivité de la matière. A l'éternelle question "qu'est-ce que le vivant ?" qui laissent muettes science et religion, cet essai répond "le Cœur", mais une dimension du Cœur qui a échappé jusqu'ici.

A la lumière de ce nouveau regard, sont explorées bien-sûr les causes profondes des maladies et celles, possibles, des échecs actuels, mais aussi nombre d'autres défis : problèmes écologiques planétaires et sociaux, ceux posés journellement par la mort et la naissance, problèmes économiques, limites de la psychologie actuelle, énigmes de la parapsychologie, autant d'impasses pour le matérialisme scientifique ou les dogmes religieux mais qui trouvent, sous l'angle du Cœur, des éclairages raisonnables et des solutions possibles.

Novateur, stimulant pour une réflexion affranchie de la pensée unique, c'est aussi un des ouvrages de fond sur le corps énergétique de l'homme.

L'auteur : chirurgien cardiaque, le docteur Michel Bercot a été formé à l'approche orthodoxe et scientifique de la maladie. Son premier contact avec l'énergétique a lieu lors de l'essor des transplantations cardiaques. Devant le désintérêt de la médecine pour les causes profondes des maladies, il explore les approches globales du vivant, sous l'angle de l'énergétique et de ses lois.

Enseignant et chercheur, il anime l'Association Internationale Énergie Vitale, organisatrice des trois premiers congrès internationaux sur le corps énergétique de l'homme, à Paris.


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Pour les thérapeutes sensitifs, le corps énergétique fait partie de la réalité quotidienne. Ils obtiennent des résultats étonnants sur les maladies grâce aux méthodes diagnostiques et thérapeutiques qui s'inscrivent dans sa logique.

Ce livre veut aller plus loin. Il explore "comment" cela marche. Regard sur les causes profondes des maladies et celles des échecs actuels de la médecine, mais aussi les défis posés par la mort et la naissance, les problèmes économiques, les limites de la psychologie, les énigmes de la parapsychologie.

En découvrant dans la structure énergétique du vivant, son CŒUR, le réel animateur de la matière objective, bien des impasses pour le matérialisme scientifique ou les dogmes religieux, trouvent sous cet angle du cœur des éclairages raisonnables et des solutions possibles.

Novateur et stimulant pour une réflexion affranchie de la pensée unique ce livre est aussi un ouvrage de fond sur le corps énergétique de l'homme.

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En lisant la revue numéro 14 d'octobre-novembre 1999 de l'Association LES MONDES PARALLÈLES (toujours très porteuse) nous avons noté dans la rubrique : "Sélection de la rédaction", que le livre de Michel BERCOT, Cœur et Énergétique face aux défis du XXIe siècle, arrivait en tête. Un résumé en est fait dans la colonne : lire, voir, écouter, avec la présentation de la couverture du livre.

Nous ne dirons jamais assez qu'il s'agit d'un livre novateur, le premier livre-référence dans ce domaine de l'Énergétique, traité scientifiquement... et avec cœur.


La structure vitale – du cœur – et les défis economiques mondiaux

La structure vitale du cœur caractéristique d'un organisme vivant peut-elle contribuer à relever les défis économiques mondiaux ?

Dr Michel BERCOT

La construction d'une Europe économique unie apparaît aujourd'hui à beaucoup comme un mur menaçant alors qu'elle est par principe un nouveau pas vers l'unité. Au pied de ce mur, nous voici enfermés dans une logique contradictoire et impitoyable en même temps, où la stabilité de la monnaie nécessaire à une économie juste – et que pourrait créer une monnaie unique européenne – exclut le plein-emploi et garantit cette forme moderne de l'exclusion qu'est le chômage organisé. Travail pour tous et unité monétaire. Et nos dirigeants de porter leur dévolu sur la première tandis que les "employés" privilégient bien évidemment la seconde. Comment en serait-il autrement, au sein d'un système qui réunit un nombre impressionnant de conditions de maladie ?

Une vision globale de l'être humain et de son organisme physique en particulier s'installe progressivement et doit tout à la reconnaissance du corps énergétique comme la partie subtile qui fonde sur le plan physique le vivant : grâce à elle, sont de mieux en mieux perçues les lois responsables de la santé d'un organisme vivant, et donc les causes responsables de ses maladies.

Cette vision commence d'être rodée à l'échelle humaine individuelle : pourrait-elle éclairer quelque peu l'imbroglio où se trouve l'économie mondiale, c'est à dire la maladie de l'organisme social ?

L'idée est suggérée par les fortes analogies existant entre les deux échelles d'organisme, individuelle et sociale (voir plus loin) et son intérêt réside dans le fait que le corps humain n'a pas été fait de mains d'homme tandis que le corps social d'une nation obéit aux limites – et donc aux erreurs – de son savoir-faire. Quel fossé sépare donc les lois naturelles, les lois de la vie, de celles qui régissent le corps social et son économie, provoquant artificiellement sa maladie ?

1. Principes économiques fondant l'organisme physique humain

Nous savons aujourd'hui que la partie dense de notre organisme physique est totalement pilotée par sa partie énergétique. Celle-ci réunit en une seule fonction apparente les deux fonctions "cœur" et "nerveuse" grâce à une étroite interpénétration. Toutefois chacune d'elles garde sa spécificité et c'est la structure vitale et non l'aspect "conscience" qui est responsable de la santé physique. Rappelons très succinctement les principaux caractères de ce "Cœur", au niveau énergétique.

Le Cœur de l'organisme physique ou structure vitale

Un organisme vivant peut être compris comme la vie collective de minuscules entités, assemblées en un ensemble cohérent, ayant une activité individuelle au sein d'un projet collectif et obéissant à des lois d'harmonie. La structure vitale est la cause cachée à nos sens objectifs d'une semblable organisation.

Vitalité : il existe une énergie de vie dite "vitalité" au niveau physique, responsable de la cohésion intérieure et extérieure de l'organisme physique et de sa disponibilité à la "conscience" qui s'y exprime et à l'action qu'elle suscite. La source unique de cette énergie est le Cœur d'un organisme d'échelle relativement gigantesque, le soleil et à une échelle plus petite, le Cœur de la Terre. L'énergie de vie, au niveau physique, est donc une énergie du Cœur.

Solidarité : cette énergie vitale est distribuée dans toutes les parties des systèmes solaire et planétaire – et donc à chacun de nos corps énergétiques – grâce à l'interpénétration étroite de ces corps d'échelle différente : sous cet angle, nos corps énergétiques sont comme les alvéoles d'un gigantesque poumon subtil qui s'abreuve à la même source par une même "bronche" inspirant le "souffle de vie", le rayonnement solaire : les différents aspects d'un même organisme vital sont solidaires. Le sang est, dans la partie objective de l'organisme humain, le support de la vitalité.

Partage de la vitalité : la structure vitale ou Cœur de notre organisme physique a pour fonction unique de capter, distribuer et ancrer cette énergie vitale dans toutes les parties de l'organisme physique énergétique et moléculaire, accomplissant, à son échelle, le même travail que le soleil à la sienne. Les fonctions solaire et cardiaque sont donc une seule et même fonction.

Décentralisation : le Cœur n'est localisé nulle part dans l'organisme : il constitue une substance énergétique qui pénètre tous les organes : il est décentralisé.

Légalité : une unique loi du Cœur régit l'organisme vital : la création d'un gradient modéré au sein du système de distribution, condition sine qua non pour qu'un flux dynamique soit immédiatement annulé, puis recréé construisant une activité cyclique (la courbe de pression en est une expression caractéristique bien connue). Cette dynamique du Cœur est présente partout, aux niveaux organiques, cellulaire ou moléculaires.

  • En terme énergétique, elle exprime la volonté d'annuler toute dette : tout mouvement de "sortie" est immédiatement compensé par égal mouvement "d'entrée" et réciproquement. Il s'en suit :

que le Cœur décourage toute dette : perceptible à toute échelle en biologie moléculaire ou en physique, cette attitude est la volonté du retour à un équilibre au sein d'un déséquilibre dynamique qui produit le mouvement en avant ou "évolution".

qu'en cas de dette liée à une manipulation d'énergie non-conforme à sa loi, le Cœur organisera sa compensation ou, dit autrement, son remboursement, sa rétribution. Alors la mémoire, qui est une qualité du Cœur, l'inscrit dans sa substance : une telle "mémoire" constitue donc, par sa nature, un obstacle à la libre circulation de l'énergie vitale ; aussi à quelques niveaux qu'elles s'expriment, psychologique, énergétique ou cellulaire, ces "mémoires" constituent des "prédispositions" aux maladies, leur absence une prédisposition à la santé.

Toutes les maladies de l'organisme physique humain trouvent leur causes dans un trouble de la communication et donc de la distribution (à l'échelle des protéines, des cellules ou des organes entre eux ou encore de l'organisme avec son environnement). Il est aisé de relier tout trouble de la communication au fonctionnement de ces deux aspects d'une unique loi du Cœur :

remboursement de dettes sous forme d'expression des "mémoires", les prédispositions à la maladie existant aux trois niveaux génétique, vital et psychique.

volonté de créer de nouveaux gradients en établissant de nouveaux ponts permettant de nouvelles activités là où ils manquaient : c'est ainsi, au niveau du corps énergétique, qu'il faut interpréter la construction de "ponts neufs" entre des centres énergétiques qui n'étaient pas encore éveillés et reliés entre eux : c'est la vraie "ouverture du Cœur" produite par l'expansion de la conscience responsables de très nombreuses maladies de nature évolutive.

Dans les deux cas, la "conscience" subjective ou être intérieur est le grand responsable de la projection, dans la structure vitale ou Cœur, de ces blocages, reflets de son ignorance des lois du Cœur qui sont aussi celles de la Vie.

Telles sont les données prouvées qui fondent l'économie d'un organisme vivant, établissant une frontière infranchissable entre elle et celle de nos robots (organes artificiels par exemple).

2. Qu'est-ce que l'argent ?

De manière curieuse, les économistes ne sont pas d'accord entre eux sur la nature de l'argent, certains allant même jusqu'à affirmer que l'argent est une facilité inventée par l'homme pour résoudre le problème de ses échanges matériels.

Outre le fait que l'homme ne peut rien inventer qui n'existe déjà dans la nature, la structure vitale d'un organisme vivant fournit une réponse sans équivoque : l'argent est une énergie et non de la matière dense. Cette énergie est à l'économie de l'organisme social ce que l'énergie vitale est à l'organisme énergétique et le sang à son organisme dense.

Deux tableaux (1 et 2) résument la vision du Cœur sur l'identité de l'argent.


Tableau 1 – Symboles et nature de l'argent

L'argent est une énergie immatérielle provenant du cœur.

Soleil : énergie solaire
Or : métal précieux
Magnétisme (carte)

Lien argent – royauté – état

Qualité : symbolise ce qui est précieux, rare, unique

L'argent est le pouvoir de créer dans la matière.
Le Cœur est le pouvoir créateur.

Ses deux objectifs :

  • Entretien de la structure physique vitale
  • Construction de l'arbre de vie (vie de l'Esprit)

L'argent est une énergie. Cette énergie est neutre.
Elle peut créer le bien, le beau et le vrai comme le mal, le laid et le faux.

 

Tableau 2

MATIÈRE

ÉNERGIE

pesante (force de gravitation)

sans masse

consommatrice d'énergie

économique

frappée de taxes (pesanteur fiscale)

libre

soumise aux limitations
de l'espace et du temps

non soumise aux limitations
de l'espace et du temps

coûteuse

gratuite

s'use

ne s'use pas

Matières premières
Produits manufacturés

Argent

Conclusions :

L'argent est une énergie magnétique chargée du pouvoir de matérialiser.

Ceci implique que l'argent est l'énergie du Cœur et qu'il est régi par les lois du Cœur.

3. L'organisme social est un organisme vivant de grande échelle

Les tableaux 3 et 4 résument les analogies précises existant entre un organisme vivant individuel et un organisme vivant collectif.

Tableau 3 – Organismes humain et social – analogies

 

Organisme vivant individuel
(unités d'échelles différentes)

Organisme vivant collectif

 

Corps énergétique
(structure vitale)

Organisme physique dense

cellule

molécule

corps social de l'humanité
(ou d'une nation)

Energies indispensables
à la vie physique

énergie vitale solaire

sang

sang

Oxygène
électricité

argent

 


Tableau 4

Organisme humain

Organisme social

Energie vitale solaire – Sang

Argent

Réseau vital de distribution

Réseau commercial

Centres de distribution

Réseau bancaire

Banque de sang
Moelle osseuse – Rate

Banques centrales

Centres créateurs

cerveau : forme-pensée
larynx : forme gazeuse
sexe : forme physique

Entreprises

outils de communication
biens de consommation

cellules consommatrices et productrices
(service : sécrétions)

individus consommateurs et producteurs
(services : travail)

 

Conclusions :

  • L'argent est une énergie : il n'est pas une marchandise.
  • L'argent est l'énergie du Cœur : il est donc régi par les lois du Cœur.

4. Et maintenant : de quel modèle s'inspire notre systeme économique ? En d'autres termes jusqu'où s'affranchit-il des lois du cœur ?

Le diagnostic : ce système a une tête et pas de Cœur : il fonctionne comme un robot super intelligent et créatif, mais il fabrique des fictions : comme à l'échelle individuelle et selon la sagesse du dicton populaire qui veut "que seules les illusions tuent", ses "illusions" sont les causes de ses maladies.

Une analyse simple, cherchant à mettre en relief les caractères propres à tous les régimes économiques, quels qu'ils soient, capitalistes, socialistes, communistes, montrent que tous échappent à la structure et aux lois du Cœur sur les trois points suivants, chacun à des titres divers :

1. Leur centralisme autoritaire : il organise la concentration de l'argent dans des centres de pouvoir qui régissent majoritairement sa circulation en "circuit fermé", c'est à dire pour le seul bénéfice de leurs propres objectifs à l'intérieur de leur propre logique.

Aujourd'hui existent, d'une manière générale, cinq grands centres de ce genre :

  • les puissances industrielles multinationales qui défendent la prééminence du capitalisme faussement dit "libéral",
  • les caisses des états qui défendent celle du "pouvoir publique",
  • les puissances financières incarnées par les banques centrales qui défendent leur droit à décréter la vérité d'un système à dette et à décider de l'importance de cette dette par l'intervention autoritaire sur les taux d'intérêts de l'argent,
  • les syndicats divers qui organisent par tous les moyens de pression possibles qui confinent à un terrorisme doux, les désirs, légitimes ou non, de leurs adhérents et enfin,
  • les puissances industrielles et financières puissamment organisées en marge des pouvoirs institutionnels, qui défendent leur droit à vendre des anesthésiques – rêve et mirages – à des millions d'êtres humains que la perversité du système économique rend encore plus vulnérables et met ainsi à leur portée, les différentes "mafias" qui "automatisent" les êtres humains par le moyen du sexe, de la drogue et du jeu.

Chacun de ces centres de pouvoir a ses propres objectifs ; il se partage avec les autres, comme le feraient des vases communiquant, la richesse financière du monde par laquelle chacun assoit son pouvoir : ils sont donc condamnés à s'entendre grâce à de savants compromis.

Tout cela n'a rien à voir avec l'argent lui-même qui est la puissante  énergie du Cœur capable de matérialiser les idées nouvelles ou de statufier les idées anciennes lorsqu'un objectif matérialiste le confisque.

2. L'obéissance à des lois de compétition, qui sont celles que la science occidentale, matérialiste et réductionniste, a cru discerner dans la nature, sous l'impulsion de deux de ses plus grands penseurs mais surtout des écoles qui se réclament d'eux :

Charles Darwin qui voit, dans les lois de la vie, la sélection des organismes vivants par leur résistance à un environnement extérieur essentiellement hostile et où le plus fort gagne toujours.

Louis Pasteur qui a appliqué ce point de vue à la maladie de l'organisme humain tel qu'il le comprenait ; l'environnement est ici identifié à des micro-organismes pathogènes pour l'homme ; toutes les maladies sont alors liées à l'envahissement de l'organisme humain par ces invisibles organismes lilliputiens et, là encore, le plus fort gagne. Tous les phénomènes appartenant au vivant sont alors interprétés exclusivement dans la logique de cette vision compétitive : en résulte une attitude de compétition agressive entre eux et l'homme réduit à la dimension de son seul organisme physique, la tentative de stériliser l'environnement et une attitude protectionniste contre le facteur "extérieur" reconnu seul responsable des maladies.

Point n'est besoin de réfléchir beaucoup pour voir que ces mêmes principes fondent l'économie tel que l'homme la conçoit, aujourd'hui à l'échelle planétaire.

Les cinq centres de pouvoir précités, obéissent eux aussi, de gré ou de force, à cette logique de compétition et d'affrontement : otages de cette loi illusoire, ils en deviennent les acteurs robots, consentants ; aussi nécessairement, se montrent-ils mutuellement conflictuels puis agressifs, cherchant des alliances possibles entre eux dans le seul but de faire bloc et de vaincre les autres par le "poids" de leur unité agressive : il en résulte un universel mouvement de concentration et de centralisme souvent caché.

Au sein d'un système pervers fondé sur la force de la tête et dont la logique exige qu'il y ait nécessairement des gagnants et des perdants, du moins tant que le système survit à sa maladie, il est naturel que chacun cherche à tirer son épingle du jeu.

L'hypnose collective, privée et publique, est si puissante, et l'amour du pouvoir chez ceux qui dirigent si grand, que l'ambiance de compétition destructrice est considérée comme "normale" et que d'impossibles solutions sont cherchées en son sein !

Il y a fort à parier qu'elles n'ont aucune chance d'apparaître. Bien au contraire, apparaît au sein des corps sociaux national et international, une maladie qu'à l'échelle individuelle, on appellerait "auto-immune" et qui conduit à ce que l'organisme exclut certaines de ses propres cellules ou organes, comme s'ils étaient des étrangers pour lui ! Il ne semble pas que cette analogie soit très "forcée", n'est-il pas vrai ?

3. La construction d'un système monétaire reposant sur la dette organisée et où l'argent est marchandé : en d'autres termes, l'argent y est manipulé comme une marchandise, les dettes sont produites grâce aux lois fondant sa manipulation bancaire et ainsi, non seulement encouragées, mais organisées par le système lui-même.

Il est aisé de voir que ces perversions, relativement aux lois du Cœur, s'expriment dans tous les systèmes économiques, capitalistes, socialistes ou communistes ; seule la nature du centre de pouvoir monétaire varie : les financiers privés internationaux dans le système capitaliste, l'état dans le régime communiste et un régime hybride pour les régimes socialistes où les deux extrêmes tentent malhabilement de cohabiter avec une préférence avouée pour la "gestion publique" de l'argent par le centre de pouvoir étatique. Pour que ce centre de pouvoir qu'est l'état échappe à la perversité du système, il faudrait que nos démocraties en soient, ce qui, à l'évidence, est loin d'être encore le cas, ce qui impliquerait que ses hommes de pouvoir aient conscience des vraies lois du Cœur et renoncent à leur simulacre actuel.

Quel traitement ?

Sous l'angle de la vision du Cœur, il repose à l'évidence sur la neutralisation de ces trois facteurs desquels toute la maladie économique semble dépendre : le type de régime politique pourrait n'être alors qu'un simple choix de société : les trois sont a priori possible s'ils respectent les lois du cœur qui fondent la Vie : une synthèse des trois au sein d'une même nation est une voie possible, chacun rendant alors le service auquel il est le mieux prédisposé.

Une série de lignes directrices d'ordre très général est ainsi suggérée :

Premier constat : le malade – l'organisme social fondé sur ses lois actuelles – est condamné parce que les lois qui le fondent sont "antibiotiques". Tout acharnement thérapeutique ne saurait produire que la survie temporaire du système malade ainsi que le montrent les tentatives faites dans tous les pays et par différents types de gouvernements, aujourd'hui sans résultats. Cet acharnement thérapeutique produit dans l'opinion publique, dépression ou agressivité, lassitude, peurs et désenchantement divers conduisant à une perte de la confiance pour ses dirigeants et des tentations d'emprunter par désespoir d'autres voies, elles aussi condamnées pour des raisons similaires. La discorde en résulte toujours au lieu de l'unité, indispensable milieu de culture pour l'expression de la liberté.

Deuxième constat : de nouvelles solutions doivent être recherchées en dehors du système ; elles n'ont nul besoin d'être inventées puisqu'elles émergent tout simplement de la lecture globale d'un organisme vivant en bonne santé, à quelque échelle que ce soit, tel qu'il a été décrit plus haut : cette lecture révèle la présence du Cœur et de ses lois.

Ces orientations salvatrices pourraient s'organiser autour des idées suivantes :

1. Substituer les lois du pouvoir du cœur aux seules lois du pouvoir de la tête ou de l'intelligence : l'intelligence du cœur est une première façon de faire fusionner ces deux pouvoirs au lieu de les opposer, inversant leur relation : cœur en haut (inspiration), tête en bas (expiration créatrice).

Pratiquement cela conduit à remplacer la compétition agressive et destructrice par la coopération. Les autres hommes ou nations ne sont pas les virus que décrit la logique darwinienne et pasteurienne de l'économie...

2. Réformer notre sens des valeurs de l'argent et le système bancaire à dette :

  • respecter ce dont l'argent est le symbole : le pouvoir de l'Unique – et donc de l'unité – qui est aussi le Tout et en même temps chacune de ses parties : unité et liberté créatrice.
  • l'argent n'est pas une marchandise ; pas plus que le sang il ne peut être vendu et faire l'objet d'un commerce.
  • le système bancaire créateur de dettes doit être réorganisé vers un autre type de fonctionnement créateur et dynamique.
  • libérer l'argent et assurer les vrais moyens d'une créativité individuelle ou associative qui n'est pas le service que des citoyens réclament à la puissance publique sauf libre choix démocratique de ce type particulier de fonctionnement.

Il résultera nécessairement de ces dispositions l'indispensable stabilité de la monnaie et l'impossibilité de toute spéculation ; on sortira alors de l'absurde équivoque de ce qui semble aujourd'hui mutuellement exclusif : la monnaie unique avec la stabilité qui en résultera et le plein emploi. Ces deux objectifs contradictoires dans un système pervers cessent de l'être dans un organisme vivant.

3. Décentralisation visant à un meilleur équilibre entre les pouvoirs créateurs états–citoyens, collectif–privé : tout centre de pouvoir, public ou privé, à l'intérieur du corps social, devrait être limité, tant que les lois du Cœur ne règnent pas car il y est potentiellement dangereux : le fait que ce monopole soit exercé par un centre privé ou publique change en définitive peu de choses au problème, les régimes "démocratiques" étant encore bien loin d'éviter les pièges du pouvoir autoritaire, grâce à la manipulation aisée de l'opinion publique et l'ignorance des vrais problèmes où elle est tenue.

Le cœur n'étant pas localisé, le pouvoir doit être réparti aussi largement que possible au sein de tout l'organisme social : l'argent, qui en est le symbole, doit être libéré et irriguer tous les "organes sociaux" sans exception en fonction de leurs besoins vitaux et du service qu'il rendent à l'organisme entier, reconnaissant ainsi l'extraordinaire expansion de la conscience humaine actuelle et son corollaire, la puissance créatrice.

Les autres orientations trouveront un dynamisme accentué :

  • guérir toute zone de pauvreté sur la planète : un organe malade rend tout l'organisme malade.
  • autonomiser la masse des travailleurs en augmentant leurs salaires et les libérer du souci légitime, devenu hantise, de conserver les "avantages acquis".
  • réorganiser les systèmes de santé et de protection sociale.
  • réorienter l'argent : plus d'argent devrait être affecté à l'expansion de la conscience humaine et planétaire et moins vers la production de biens consommation.
  • ne pas confondre : les buts qui sont l'unification de l'humanité dans le respect de sa diversité culturelle qui nécessite et traduit l'expansion de sa conscience collective et les moyens pour l'atteindre, argent, production matérielle et échanges commerciaux.

La force de cette vision du Cœur reconnaissant la structure vitale d'un organisme physique comme l'essence du vivant, tient dans le fait qu'elle n'est pas une idéologie de plus mais repose sur ce qu'une telle vision livre à deux cerveaux droit et gauche qui acceptent de coopérer au lieu d'entrer en compétition, se livrant alors une guerre conforme à la même compréhension darwinienne et pasteurienne du vivant : toutefois le pouvoir de la tête doit être au service de celui du Cœur. Telles sont les voies suggérées par le modèle qui explique aujourd'hui le mieux la nature d'un organisme vivant en bonne santé ; "suggérées" est très en dessous de la réalité.

Pour l'instant, économistes et politiques continuent, tout azimut, de chercher des solutions à l'intérieur même du système, avec la complicité des centres de pouvoirs et aussi celle d'une opinion publique anesthésiée par les thèses darwinienne et pasteurienne qui persiste à croire que la paix et la santé sont acquises par la guerre contre l'autre pudiquement assimilé à "l'environnement".